Ce que m’aurait apporté un(e) coach il y a 2 ans

Il y a 2 ans, à cette période, début juin, j’allais bientôt être en arrêt maladie pour un épuisement professionnel. J’étais dans une situation où je me sentais constamment débordée et pas à la hauteur. À cette époque, je ne connaissais pas le coaching. Mais si je m’étais faite accompagnée en coaching à ce moment-là, voici ce que ça aurait pu m’apporter :
1. Avec un coach, je me serais donnée la permission de ne pas tout savoir
Je pensais que ne pas savoir quelque chose était une faiblesse. J’avais ce poste dont je rêvais, et je voulais être à la hauteur. De tout. Sur tous les aspects. Alors qu’en réalité, à la base, les personnes avec qui je travaillais me connaissaient déjà et elles savaient quels étaient mes points faibles (certains aspects administratifs, la gestion, certains aspects financiers. Ils n’attendaient pas de moi que je maitrise tout à la perfection.
Mais moi j’attendais ça de moi. Et comme je leur laissais entendre que oui, c’était possible, et bien ils finissaient par attendre aussi cela de moi. Le résultat, c’est que je passais un temps et une énergie folle, je m’arrachais les cheveux et je devenais dingue à essayer de faire « parfaitement » des trucs où je n’étais pas bonne et que je détestais et je mettais complètement de côté ce que je kifais, qui m’animais et qui faisaient que c’était le boulot dont j’avais rêvé.
Un coach m’aurait aidée à comprendre que personne ne peut tout savoir, à connaitre et accepter mes limites et les faires connaitre. Et aussi que demander de l’aide est une force, pas une faiblesse. Ainsi j’aurais été plus claire dans mes demandes avec ma hiérarchie et ils auraient surement eux aussi été plus conscients de ce qui était possible ou non pour moi, difficile ou non. Et là, leur décision leur appartenait, mais moi, j’aurais été plus légère dans ma tête.

2. J’aurais demandé de l’aide sans culpabilité

Je croyais que demander de l’aide signifiait que je n’étais pas à la hauteur. Je voulais ce poste, je l’avais et maintenant, il fallait que j’assume et que j’assure. Seule. Or j’ai été embauchée sur certaines qualités, sur certains points forts. Mais ceux qui m’avaient embauchée connaissaient aussi mes axes à améliorer. Donc demander de l’aide sur ces points était complétement ok. Alors qu’en fait, je culpabilisais de ne pas avoir le curseur tout en haut sur tous les points.
Un coach m’aurait accompagnée à comprendre que j’avais le droit de demander de l’aide, que j’étais légitime à cela. J’aurais aussi compris que je ne tirerais pas plus de fierté ou de reconnaissance en travaillant seule sans demander de l’aide. Et demander de l’aide, c’est en réalité un signe de maturité et de professionnalisme. Peut-être que je n’aurais pas reçu cette aide, qu’on n’en me l’aurait pas accordée. Mais en demandant j’aurais exprimé des limites et j’aurais été actrice de la situation. Mon état d’esprit interne aurait été différent et je n’aurais pas pris toute la responsabilité de la situation pour moi. Apprendre à déléguer et à dire “je ne sais pas” m’aurait permis d’être plus efficace et moins stressée.
3. J’aurais adopté une autre posture interne
Je râlais souvent du comportement des autres et attendais qu’ils changent. Je me positionnais en « victime » en regrettant que les autres ne comprenaient pas que j’avais trop de travail, des consignes floues, que je faisais face à des changements de décisions incessants. Je me plaignais, j’accusais, je me lamentais.
Un coach m’aurait aidée à adopter une posture proactive, à prendre des initiatives pour changer les situations plutôt que d’attendre passivement. Grace à lui, j’aurais pu comprendre que cette posture dépendait aussi de moi. Et que je pouvais en changer pour une autre façon de me comporter plus en accord avec mon bien-être mental et avec la vie que j’avais envie de mener. Qui m’aurait permis de ne plus subir, mais de kiffer mon quotidien.

4. J’aurais établi clairement mes limites

Je me sentais obligée de répondre immédiatement aux attentes de tout le monde, ce qui menait à des heures supplémentaires incessantes et une organisation impossible : les collègues, les administrateurs, les adhérents, et même les partenaires. Tout était urgent et important.
Un coach m’aurait aidée à établir et communiquer des limites claires, à gérer mon temps et à respecter mes propres besoins sans culpabilité. Il m’aurait permis d’identifier les priorités, pour moi en tant que personnes, pour mon travail, pour la structure. De les transcrire en limites et de savoir ensuite dire non, reporter officiellement ou déléguer En disant « ce n’est pas possible pour moi » et être ok avec cette phrase (cf. point 1 et 2). Il m’aurait aussi permis de réaliser que cette incapacité à poser des limites était liée à une volonté de faire plaisir à l’autre
5. J’aurais osé dire non sans culpabilité et respecter mes engagements
Justement, cette posture de « victime » et le fait que je ne savais pas poser de limites m’amenait, même après avoir mis en avant que j’étais débordée, à finir par dire OK « ok, je fais », « ok je prends ». En me lamentant d’avoir trop de trucs à faire, à penser, à gérer. En me lamentant mais pas en m’affirmant que ce n’était pas possible. Car dans les faits, j’étais bien obligée de reporter des trucs, de ne pas les faire. Mais ça me faisait culpabiliser et avoir un peu honte de ne pas les avoir faits.
Avec un coach, j’aurais appris à dire non de manière assertive sans culpabilité, en respectant mes propres limites et capacités. J’aurais identifié les pensées automatiques derrière cette peur de dire non : peur de passer pour une fainéante, une incompétente, peur de ne pas avoir l’air engagée, peur que quelqu’un d’autre prenne le dossier et soit meilleur(e) que moi, et au final, peur de ne pas être indispensable. On aurait travaillé sur ces croyances et on les aurait transformées au fil des séances en d’autres croyances aidantes.

5. j’aurais su prendre des décisions sans peur de décevoir ou de me tromper

À cette époque, c’était hyper difficile de prendre des décisions dans mon job. Je craignais de décevoir ou d’énerver quelqu’un.
Un coach m’aurait aidée à comprendre que le cadre était trop flou pour que je puisse être à l’aise à prendre une décision en autonomie. Et je pense qu’en ayant conscience de ça, j’aurais pu par exemple mettre en place un arbre d’aide à la décision et mettre en évidence les points de bugs, où je n’avais pas la possibilité de prendre la décision. J’aurais fait clarifier cela plutôt que de me ronger les sangs en prenant toute la responsabilité de choix impossibles.
Ce que je ferais maintenant grâce au coaching
Grâce à une meilleure connaissance de moi-même et des outils du coaching, voici comment je gèrerais ces situations aujourd’hui :
- Je ferais clarifier les attentes de mes interlocuteurs : Je demanderais précisément ce qu’on attend de moi, au lieu de présumer qu’on attend la perfection.
- J’exprimerais mes limites : Je serais claire sur mes limites de connaissances, de compétences et de fatigue.
- J’accepterais de l’aide : Je serais prête à demander et recevoir de l’aide, à déléguer, à dire non, ou à dire « je ne sais pas faire » ou « je ne peux pas seule ». Sans culpabiliser et sans avoir peur d’être perçue comme nulle et d’être remplacée.
- J’analyserais objectivement : Je ne culpabiliserais pas de tout ce qui ne fonctionne pas. J’analyserais ce qui est de mon ressort et ce qui ne l’est pas. Ce que je peux contrôler et ce qui est hors de mon contrôle. Je ne me mettrais pas en position de sauveuse.
- J’agirais sur ce qui est contrôlable : J’agirais sur ce sur quoi je peux agir et laisserais chacun prendre ses responsabilités.
- Accepter de ne pas plaire à tout le monde : Je ne craindrais pas qu’on m’apprécie moins pour mes limites. Je serai fière et sereine avec ce que je fais et je saurais que le feedback va m’apprendre à avancer vers ce qu’on attend vraiment de moi.
- Reconnaître ma valeur : Je saurais que ma valeur n’est pas proportionnelle aux tâches que je porte ou à ce que je réussis seule et parfaitement. Je saurais où sont mes points forts, mes ressources et je serais ok avec le fait de ne pas être au top partout. Et je serais consciente que c’est pareil pour tout le monde.
Un coach m’aurait aidée à trouver cet équilibre bien plus tôt,
Et ça aurait transformé ma façon de travailler et mon quotidien, pro et perso! Je ne me serais pas fait autant de nœuds dans la tête et dans le ventre. J’aurais mieux dormi et davantage profité de mes week-ends, de mes soirées, sans penser à ce qu’il faut faire le lendemain, la semaine prochaine, ou à ce qu’a dit machin ou ce qu’il risque de penser. J’aurais aussi plus kiffé le quotidien au travail, et ceux malgré le contexte qui était tendu économiquement et dans l’organisation, malgré les divergences de points de vue et malgré la charge de travail globale.
C’est cette transformation que je souhaite maintenant offrir à ceux et celles que j’accompagne. Si tu te reconnais dans ce parcours, n’hésite pas à me contacter. Ensemble, nous pouvons redonner du sens et du plaisir à ton quotidien.
✨ Coach professionnelle certifiée, je t’accompagne, acteur ou actrice des sphères engagées, à rekiffer ton quotidien et ta mission de sens. 🌿

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