L’importance de savoir ce qu’on veut
« Je ne sais pas ce que je veux » … On l’entend souvent non ?
Alors quand c’est pour choisir le parfum d’une glace, choisir entre 2 fromages au supermarché ou entre 2 paires de chaussures, l’indécision n’est pas trop grave.
Mais il y a des situations ou ne pas savoir ce qu’on veut, ça nous éloigne vraiment de notre vie choisie.
« Je ne sais pas si je reste dans mon poste, si je m’en vais, et pour faire quoi… ». Déjà plus impactant. Mais Ok, ce n’est pas vraiment facile comme décision, donc on comprend que cette personne ne sache pas. Mais ensuite… ?
Souvent, ensuite, ça reste comme ça. Dans ce cas en effet, le « je ne sais pas » est pris comme une simple observation, c’est un fait et la personne reste dans son poste car « il/elle ne sait pas ». Dommage non ? Ça ne mène pas vraiment à la vie choisie!
« Je ne sais pas ce que je veux » est une pensée qui va nous mettre dans une émotion de confusion, de frustration, d’impuissance.
Et alors les actions qu’on va entreprendre (comme toujours en suivant le schéma : Situation neutre ➡️ Pensées ➡️ Emotions ➡️ Comportements ➡️ Résultats qu’on a vu dans l’article « Pendre conscience de ses pensées automatiques« .) ne vont pas donner les meilleurs résultats.
Sans cap, on ne va nulle part, on erre, on suit éventuellement les autres…
« Je ne suis pas bien dans mon quotidien, dans mon travail, je subis. Je ne sais pas que ce que je veux ».
▶️ Et si j’en reste là, c’est la fin de l’histoire, je vais rester comme ça tout le temps, je me coupe toute les ressources pour aller vers le « je sais ce que je veux »
Mais on peut voir aussi le « je ne sais pas ce que je veux » comme un point de départ.
Entre « je ne sais pas » et le « je sais », on peut se dire qu’il y a des étapes, des pas, des actions à mettre en œuvre pour avancer vers le « je sais ».
On peut commencer par deviner, imaginer, inventer, demander.
Se dire « Ok, pour l’instant, je ne sais pas ce que je veux ».
Pour l’instant.
Mais ce n’est que le début, le constat de départ.
Et on n’oublie pas qu’on peut éventuellement se tromper, réajuster le cap, tâtonner…
Quand on sait ce qu’on veut, on a un cap, qui sert à avancer, qui permet de prendre des décisions, de faire des arbitrages, d’utiliser à bon escient les ressources de temps, d’énergie, d’argent de la meilleure des façons pour atteindre sa vie choisie. C’est aussi une source de motivation.
Plutôt que de laisser sa trajectoire de vie entre les mains du hasard, des autres, de nos croyances limitantes, ou de celles des autres…
Car souvent, si on n’a pas son propre cap, on va errer, et se faire trainer par le courant le plus populaire, le moins risqué, le plus familier… Ça peut donner quelque-chose du genre « je ne suis pas bien dans mon job au quotidien, mais bon, les autres y arrivent, je vais serrer les dents, attendre que ça passe, prendre des fleurs de Bach comme ma collègue… de toutes façons je ne sais pas ce que je veux ».
Dans ce cas, au lieu de se demander où on veut aller, qui on veut être, on regarde où on est déjà allé(e) (comme par exemple travailler plus et parfaitement pour être enfin reconnu(e) à notre juste valeur (ce qui n’a pas vraiment marché, mais au moins cette stratégie est connue)), où vont les autres (ma collègue prend des Fleurs de Bach quand elle est stressée) ou bien la destination où on sera le moins critiqué(e) ou jugé(e).
« En tous cas, je sais ce que je ne veux plus ! »
Et puis il y a les fois où on sait « un peu ». En fait, on sait ce qu’on ne veut pas ou plus. J’ai souvent entendu des copines me dire « en tous cas, je sais que je ne veux plus d’un mec qui [au choix] a des enfants / travaille trop / ne boit pas de vin / habite trop loin / et 100 autres options ».
Et dans mes accompagnements, j’en ai aussi souvent entendu des « je ne veux pas / je ne veux plus » :
– « je ne veux plus procrastiner »,
– « je ne veux plus me laisser marcher sur les pieds »,
– « je ne veux plus rester sans réaction en réunion »,
– « je ne veux plus ramener du travail à la maison le week-end »,
– « je ne veux plus me sentir nulle »
C’est souvent plus facile de commencer par ce qu’on ne veut plus.
C’est déjà un bon début, ça élimine des options, ça élimine quelques destinations..
Mais si je te dis « ne pense pas à un éléphant », tu penses à quoi ? À un éléphant, on est d’accord !
Donc en restant sur ce que tu ne veux pas ou plus, tu te focalises dessus et ça ne t’amène pas vers ce que tu veux vraiment. Vers ta vie choisie.
Ça te garde même dans le giron de ce que tu ne veux plus.
Et ce serait quoi, le contraire?
Et puis dire « je ne veux plus » ne sous-entend pas vraiment et clairement ce que l’on veut. Souvent en séance, je demande à la personne en face de moi « et ce serait quoi le contraire ? ». Et là, on se rend bien compte qu’il y a potentiellement plein de contraire à ce qu’on ne veut plus. Ce n’est pas une dichotomie

Par exemple :
- « je ne veux plus ramener du travail à la maison le week-end »
Le contraire peut être :
- Je vais bosser quelques heures au bureau les week-ends
- Je finis tout avant de rentrer, quitte à rentrer très tard
- Je m’organise mieux dans la semaine
- Je demande à mon chef de me retirer tel dossier
- Je veux me consacrer entièrement à ma famille et mes amis le week-end
- Et bien d’autres encore !
Et alors la mise en action vers la vie choisie sera pour chaque « contraire » différente.
Ce qui nous empêche de savoir ce qu’on veut
Peut-être que quand tu étais petit(e), on t’a dit « tu prends ce qu’on te donne et tu dis merci ». Tu as peut-être cette croyance qui te fait penser que vouloir quelque-chose, c’est égoïste, impoli, cupide. Ou irréaliste, impossible. Que tu ne mérites pas de vouloir ça.
Quand tu commences à imaginer, à penser que tu veux ça, une petite voix intérieure te dit « ce n’est pas possible », « c’est incohérent », « toi, tu ne peux pas vouloir ça », « c’est bizarre », « mais tu n’as pas le droit de vouloir ça ».
Il est alors nécessaire d’être conscient(e) de cette petite voix. Et de lui redonner sa juste place. Sinon, cette petite voix va tout faire pour que ce qu’on veut soit effectivement impossible. On va s’autosaboter, faire échouer notre propre plan.
En tenant compte de cette petite voix, on va pouvoir, en conscience, la tenir à distance, en interrogeant nos peurs. On peut se demander ce qu’on risque à vouloir cela ? et à l’avoir ? ce qu’on peut perdre ?
Je t’accompagne à savoir ce que tu veux et à l’atteindre
En coaching, je t’accompagne à savoir ce que tu veux. Ce que tu veux vraiment. On passe les premières séances (entre 1 et 3 en moyenne, parfois jusque 5) à déterminer ton objectif. Un objectif profond, qui fait sens, qui répond à tes valeurs et qui te mène vers ta vie choisie. Et ensuite on travaille à l’atteinte de cet objectif.
Un de mes clients est arrivé en coaching avec une demande floue. Il voulait retrouver un espace de bien-être. Mais il ne savait pas ce que ça voulait dire, comment ça se matérialisait : un hobby ? Mais quoi ?
On a travaillé dessus plusieurs séances, jusqu’à ce qu’il détermine ce qu’il voulait vraiment : connaitre et exprimer ses besoins et ses limites.
Ce qui lui a permis de s’affirmer en réunions, auprès de collègues et de sa famille, et de trouver finalement un espace de bien-être, déjà dans sa tête. De la sérénité et de la légèreté. Et ensuite dans sa vie, en trouvant de nouveaux loisirs.
Si toi aussi tu sens que tu as un truc qui cloche, mais que tu ne sais pas quoi, fonce pour réserver un appel découverte. C’est gratuit, ça dure 1h en visio, on discute de ta problématique, je te présente comment je travaille, on voit si ça matche. Si tu as besoin de réfléchir ensuite, on se laisse quelques jours. Et si ce n’est pas le cas au final, pas de soucis !