
Le manque de confiance en soi, ce n’est pas seulement de la timidité, de la peur de parler en public ou à des inconnus.
Eh non, le manque de confiance, ça se manifeste de plein de différentes façons, certaines évidentes, d’autres plus sournoises ! Toutes ont en commun de nous éloigner de l’action, de nous garder dans le doute, dans l’immobilisme, de nous maintenir dans des comportements contre-productifs dont on n’a pas toujours conscience et induire chez nous des émotions pas vraiment agréables
Par exemple
- On va éviter la prise de risque, l’inconnu : Notre zone de confort est notre refuge, on va anticiper négativement les résultats possibles d’une prise de risque. Et puis prendre des risques comporte souvent une part d’incertitude qu’on a du mal à tolérer. Et finalement ça devient une habitude, et on évite encore plus.
- On va avoir une tendance à la procrastination, liée au perfectionnisme, à l’autocritique constante, à l’évitement d’émotions difficiles, au manque de clarté sur nos objectifs ou encore à une faible estime de soi.
- On va redouter l’échec de façon démesurée (d’ailleurs, qu’est-ce qu’un échec… on a tendance à voir pas mal de choses comme des échecs). Mais chaque faux pas est peut-être une opportunité d’apprentissage, une marche de plus vers la confiance en soi.
- Et parfois même la réussite : « je ne suis pas à la hauteur de cette réussite ! », “Etre sous le feu des projecteurs, ça fait peur”, “Qui-suis-je pour réussir?”
- On sera perfectionniste, au point de se perdre dans des détails, Au point de se perdre dans des détails ! En effet, on a souvent des normes extrêmement élevées pour nous-même, parfois inatteignables
- On aura du mal à prendre des décisions (existentielles, mais aussi insignifiantes) , on sera empreint de doute, tout le temps.
- On aura du mal à s’affirmer, à dire non, à dire ce qu’on pense, et même du mal à demander (« je ne veux pas déranger ! »). Ça peut aussi se décliner en peur du conflit. On a peur du rejet, de ne pas être accepté(e) ou apprécié(e), que nos opinions, nos besoins ou nos demandes soient perçus comme dérangeants ou inappropriés. On préfèrera être accepté(e), même si cela signifie renoncer à nos propres besoins
- On se connait mal, on a peu conscience de soi et on aura peu conscience de ses ressources, bien-sûr !
- On va se soucier outre mesure du regard des autres, de leur jugement, de celui de la société : On ne fait pas confiance en notre propre jugement, on a une image de nous déformée, on craint le rejet, on recherche la validation et l’approbation des autres comme source de reconnaissance personnelle, on va se conformer aux normes sociales pour éviter toute dissonance.
- Le syndrome de l’imposteur sera notre ami ! (le top du top du manque de confiance en soi : on va douter de ses compétences et se sentir fraudeur, même quand on excelle. On mettra notre réussite sur le compte de la chance, du travail d’équipe ou bien que “c’était facile cette fois” et on se sentira comme un imposteur. A l’inverse, ce sera bien-sûr notre faute entière si on “échoue” ( avec toutes les réserves du n°2)
Et tout ça, ça aura pour conséquence l’immobilisme, de ne pas se mettre en action, de ne pas oser, …
Certain(e)s se reconnaissent ?
Lors de ma formation de Coach, en 2023, j’ai choisi de rédiger mon mémoire sur la thématique « Confiance et estime de soi au féminin, : déconstruire les croyances limitantes pour se libérer des injonctions sociétales ». Je l’ai choisie sans trop réfléchir : la thématique de la confiance et de l’estime de soi me sont venu car pour ma part, je me suis toujours considérée comme quelqu’un dont la confiance en soi est fragile. Et en commençant les accompagnements de mes clientes, je me suis rendue compte que c’était au cœur de beaucoup d’inconforts, de difficultés pro ou perso, de remises en questions…
C’est donc les thématiques de fond que j’ai aussi choisies pour mes accompagnements en coachings et en formation : la confiance en soi, l’estime de soi, l’affirmation et l’acceptation de soi, ainsi que toutes les conséquences qu’on vient de parcourir (liste non exhaustive, ça serait trop simple) que ça peut avoir dans tous les domaines de nos vies.
En (re)trouvant la confiance en soi, on retrouve un pilier fondamental du développement personnel et professionnel, on ouvre la porte à une prise de décision éclairée et facilitée, à des relations plus épanouissantes, et à une réussite professionnelle qui nous comble.
Définissons la confiance en soi.
Après compilation de pas mal de livres sur le sujet (je pourrais en parler dans un prochain article), je peux définir la confiance en soi comme le fait se sentir capable d’atteindre les buts qu’on se fixe, de se mettre en action. Il y a une notion de capacité à agir. Cette notion d’action dans la confiance en soi permet de prendre des décisions et de se lancer, sans complexe, dans des projets, quels qu’ils soient (pro, perso, sportifs, relationnels…). Les actes prennent corps dans cette dynamique de confiance qui confère un sentiment d’accomplissement.
Avoir confiance en soi permet de croire aux possibilités et essayer, d’aborder l’existence, les autres et le monde de façon plus sereine.
Ça fait envie, n’est-ce pas ?
Parfois, on confond confiance en soi et estime de soi. En effet, l’estime de soi est une composante de la confiance en soi, le socle à partir duquel la confiance en soi peut se développer. Il arrive que les personnes qui pensent manquer de confiance en soi n’ont pas seulement une problématique de « capacité » mais il s’agit souvent d’un problème d’image elles-mêmes. Cela ne dépend pas seulement d’apprendre et de développer ses compétences, mais d’un auto-jugement tel que « je pense que je ne suis pas capable, je suis nul(le) ».
Mais l’estime de soi, c’est un sujet à part entière sur lequel je reviendrai prochainement.
Ces notions sont toutes étroitement imbriquées et liées entre elles.
Elles se construisent plus ou moins solidement lors de l’enfance, mais elles peuvent être affectée négativement ou (bonne nouvelle !) positivement tout au long de la vie.
Et donc, la toute première étape pour (re)gagner une confiance en soi et une estime de soi stable et haute, c’est…
Mieux se connaitre : la première étape.
C’est-à-dire connaitre ses valeurs, ses ressources, ses talents. Se connaitre soi-même, c’est éviter de se dissiper, de se perdre dans les apparences, se libérer des injonctions sociétales.
C’est aussi connaitre ses processus internes, ses émotions, ses pensées limitantes, ses comportements et pensées automatiques, ses leitmotivs internes dont on n’a pas toujours conscience : qu’est-ce qui nous pousse à agir ou à penser comme nous le faisons.
Tous ces éléments sont essentiels pour guider nos choix de vie personnels et professionnels et s’adapter à nos envie et besoins. On va garder ce qui nous convient, ce qui nous fait avancer dans la direction que l’on souhaite, et on va travailler sur ce qu’on veut voir évoluer.
En coaching ou en formation, j’ai de nombreux outils à ma disposition pour cela, et je partagerai prochainement avec vous certains d’entre eux… alors à suivre !